Transsibérien (6ème partie)
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Oui c'est vrai que j'en ai mis du temps... entre cet épisode et le 5ème, que de mois écoulés.. mais je vous rappelle mes mésaventures qui finalement se sont bien terminées puisque j'ai pu récupérer mes photos intactes !
Mea culpa, je ne le ferai plus promis !
Petit rappel des faits. Nous sommes le 31 mars à Moscou. Après une visite fort intéressante de la capitale Russe (ici, ici, ici et là), nous nous sommes dirigés en soirée vers la gare de Moscou. Train pour Pekin quai numéro 20... il n'est pas encore arrivé.
Voici le précieux sésame à présenter en quai 20
Le stress grandit, l'excitation aussi. A quoi va ressembler ce tas de ferraille qui va nous faire traverser ces 9000 km de steppes, de glace... et d'histoire ?
Il y a foule et on nous préviens qu'il faut se méfier des badauds. Soit, je ne lache plus ma valise.
Dernières emplettes dans le supermarché du coin, le temps d'acheter jambon chimique, pain, chocolat, jus de fruits, purée lyophilisée...
Dernières photos des lieux et derniers souvenirs de l'architecture troublante de la ville...
Ce qui devait être le début d'une aventure commence déjà comme un adieu. Moscou je ne t'oublie pas, je te reverrai. Promis.
Et déjà le train entre en gare. C'est l'euphorie. Une légende vient de faire son apparition et c'est sous l'émotion grandissante que je la bombarde de clichés tel un japonais devant la tour Eiffel !
Ce train qui a été symbôle de l'impérialisme russe, qui a affronté le siècle avec verve, qui a rélié un pays/continent à deux océans était là devant moi.
Plus que quelques minutes avant le départ, juste ce qu'il faut pour placer quelques mots russe à nos 2 provodnitsa (responsable de wagon que je vous montrerai sûrement plus tard) et je visite enfin ma cabine où les prochains 6 jours et demi je vais tenter de vivre quelque chose de fort et accessoirement de dormir.
Petite bise pour la route entre Richard et David
Plutôt spartiate en même temps je ne m'attendais pas à un tout confort TGV. Finalement, c'est encore mieux que ce que j'espérais. 2 salles d'eau et 9 cabines par wagon. 4 personnes par cabine qui dorment sur 2 lits/canapé et 2 lits rabatables, plus une table pliable d'appoint. C'est plutôt confortable mais il ne faut pas être claustrophobe ou mesurer plus d'1m90. Ni même avoir des besoins d'intimité. Tout est fait pour le rapprochement des gens... voire le piétinement !
Mes kamarades de kabine ? Ce sont Ram-ram, Laurène et David. Mes six autres camarades sont dans d'autres cabines.
Ram-ram et Laurène qui se demandent si elles rêvent...
... et David qui vient de se réveillé et qui se demande où il s'embarque
A ce moment là je ne sais pas encore bien ce qui m'attend mais je sais déjà que ça va être génial !
Profitez bien des photos, la prochaine fois, je vous montre les toilettes !!!
(A suivre)